Pourquoi la guerre a-t-elle débuté deux jours après la fameuse date du 22 02 2022

Intéressant de voir que le mois de février (2 2022) et particulièrement le 22 / 02 / 2022, constituait en numérologie une date hyper puissante autour d’une co-création collective et que cette date pouvait représenter un passage énergétique important, une situation affectant le monde, qui pouvait se vivre dans l’ombre comme dans la lumière :

☼ Harmonie ou disharmonie

☼ Apaisement ou tensions

☼ Réconciliation ou séparation

☼ Force du Cœur ou fermeture du cœur et haine

☼ Alliance ou conflit...

La date "phare" de l’année 6 universelle 2022 (Cliquez ici pour lire l'article sur l'année 2022 qui est une année 6), nous a en fait proposé, dans son horizontalité, le commencement d’une… guerre.

Je suis interpellée par les possibles de ces énergies qui parlaient d’espoir, de force collective de rassemblement par le cœur, comme si l’humanité pouvait passer un cap vers plus d’harmonie et d’entraide.

Cette date, du point de vue de la numérologue que je suis, me paraissait exceptionnelle. Avec des opportunités de libération, d’évolution, de cap important.

Mais nous sommes dans une sphère de dualité, où chaque énergie qui est mise à notre disposition requiert, pour se manifester, un CHOIX de notre part. Nous restons dans le libre arbitre, et ces énergies peuvent se vivre dans leur coté évolutif ou involutif.

Et il apparaît finalement que les 2 énergies co-existent dans la matière, l'ombre et la lumière. C'est notre responsabilité de créateur de notre réalité, qui pourra faire émerger davantage l'une ou l'autre.

Pour celles et ceux qui connaissent la loi d’attraction, qu’une guerre se déclare au moment où de telles énergies collectives affluent sur notre planète, peut vouloir dire 2 choses :

→ Soit l’inconscient collectif amène à concrétiser cette guerre, reflétant encore la force d’opposition trop présente en ce monde et en l’être humain, incapable de faire la paix dans son monde intérieur

→ Soit cette situation se veut être le socle d’un choc qui permette à l’humanité de mobiliser suffisamment d’énergie pour basculer vers la prise de conscience que ce genre de situation n’est plus possible à notre époque. Les gens s’affirment, manifestent, l’entraide se déploie. Faut-il encore que le drame et les épreuves se manifestent pour que l’être humain évolue ?

C’est ainsi que nous constatons, qu’autant dans nos propres vies, que dans ce monde, l’évolution ne se satisfait pas d’une petite vie tranquille faite d’habitudes, et que l’être appelle à l’épreuve pour grandir en conscience. Que sans souffrance, le monde n’évolue pas. Malheureusement.

Toutefois, ce que j’avais évoqué lors du webinaire sur l’année 2022 qui est une année 6 qui nous demande amour et harmonie, c’est qu’il ne suffit pas de vouloir ou de parler d’amour, de cœur ou d’harmonie pour que cela soit.

Depuis bientôt 14 ans que je pratique ce métier passionnant de numérologue, je rencontre nombre de personnes qui parlent d’amour, de bienveillance, qui veulent aider les autres, devenir thérapeute, incarner la lumière, et qui ne sont pas en paix avec leurs propres parents et famille ! Ou encore, qui rejettent une des personnes du groupe de formation, qui les dérange étant donné son attitude (tout du moins, sans que cela soit ouvertement assumé, cela se sent).

Comment cela peut-il être possible ? Vouloir incarner l'amour et la bienveillance tout en rejetant et critiquant des personnes.

Il y a nécessité de créer l'harmonie en nous, et celle-ci nous connecte automatiquement à notre propre histoire, notre famille, nos origines. Si nous ne pouvons pas vivre l'harmonie avec notre famille à l'extérieur, cela peut s'envisager autrement, c'est un chemin de réconciliation à faire, qui peut demander du temps, de la patience et de l'indulgence. Dans notre monde intérieur, nous pouvons réparer, réconcilier, apporter du soin, de l'amour, de l'estime. C'est exactement ce que nous demande la vibration 6 en numérologie, présente universellement dans l'année 2022.

Je me souviens il y a quelques années, dans ma région, un groupement de personnes qui avaient créé une école démocratique, pour faire l’école autrement, plus respectueuse de l’enfant (à laquelle ma fille était inscrite) et qui ont fini un beau jour par se déchirer, s’agresser !

Des personnes qui voulaient créer une école pour nos enfants, pour créer un monde meilleur, et qui sont en conflit au sein même d’un tel projet !

Oppositions, critiques, intolérance, Je ne voyais pas de différence entre nos politiques et ces personnes qui étaient à la tête de cette école.

Pourtant, elles avaient de bonnes intentions au départ. Chaque personne a fait du mieux qu'elle a pu, avec sa propre histoire, ses propres projections.

Ça a été pour moi, une sacrée leçon.

J’ai compris que rien ne peut se créer harmonieusement à l’extérieur si à l’intérieur nous n’incarnons pas cette harmonie.

C’est ce chemin que beaucoup veulent éviter, parfois pour oublier ce qui a fait si mal par le passé, mais que la vie, de force ou de gré, oblige à regarder, pour le libérer, tôt ou tard, soit sous la forme d’un appel de l’âme de plus en plus fort, soit par le biais de l’accident, de la maladie, des difficultés au travail, avec leurs enfants, de la crise… ou de la guerre.

Nous ne pouvons pas fuir ce qui nous a construit, notre histoire, nos traumatismes ; tant que cela n’est pas « apaisé » en nous, nous retrouverons à l’extérieur, sous forme de situations, de personnes, de conflits, de malaises, tout ce que nous n’avons pas réglé.

Je crois être bien placée pour en parler. Il m’a fallu cesser de croire que les bourreaux étaient à l’extérieur et d’accepter toute la violence qu’ils me renvoyaient, que je portais en moi, pour qu’enfin la force de transformation soit à l’œuvre dans ma vie, que je sorte des schémas répétitifs de souffrance, et que j’accède à la douceur de vivre et à l’épanouissement durable. Ça n’enlève rien au chemin quotidien, qui peut avoir son lot de défis à relever, toutefois je peux dire que je suis une femme comblée dans beaucoup de domaines de ma vie parce que j’ai été apaiser mon histoire plus d’une fois.

C’est comme ça que je sais où j’en suis : la vie me montre ce que j’ai apaisé ou pas en moi, à travers les situations que je vis et les personnes que je rencontre. Même si ça fait plus de 20 ans que je « travaille » sur moi, je reste ouverte, cherchant l’humilité devant ce qui est plus grand que moi et qui me montre le chemin à parcourir encore. Et tant que je respire, il y en aura ! C'est le propre de notre présence ici bas.

Par conséquent, tant que nous pouvons faire ce choix du chemin en conscience, n’attendons pas que ce soit la douleur et la souffrance qui nous trouvent en premier, afin de nous sortir de nos enfer-mements.

N’attendons pas que la vie nous impose le pire, pour nous permettre de nous libérer de nos entraves et vivre plus léger, épanouis, en accord avec notre nature profonde.

Vouloir la paix dans ce monde, nous oblige à faire l’effort de la paix en nous. C’est inéluctable.

Voilà ce que m’évoque cette date exceptionnelle du 22 02 2022.

Avec Cœur,

Delphine Ragon

Pour l’Ecole de la Numérologie de la Métamorphose® - 2 mars 2022